Pourquoi est-on accro aux nouvelles technologies ?
Combien de temps par jour
regardez-vous votre smartphone ? Facebook ? Vous n’en avez probablement aucune
idée. Cela fait partie des gestes qui sont désormais intégrés dans notre
quotidien. Peut-on parler d’addiction ? Candy Crush et consorts sont-ils les
nouvelles machines à sous du XXIe siècle ?
« Journée sans
facebook », « un week-end sans smartphone » ou encore « une
semaine de détox digitale ». Médias et lecteurs raffolent de ces
expériences. Ils s’appuient parfois sur des ressentis personnels mais aussi sur
des études toujours plus nombreuses pour pointer du doigt ce qui serait le
nouveau mal de notre époque. Au point que certains créent des applications pour
dénoncer le phénomène comme ce fut le cas récemment avec Binky, le réseau social où il ne se
passe rien. Mais, peut-on vraiment parler d’addiction ? Et si oui,
d’où vient-elle ? On vous dit tout.
Mais non je ne
suis pas accro
Le déni est la première étape
à affronter dans la plupart des pathologies. L’addictions aux nouvelles
technologies ne fait pas exception. Vous faites ainsi peut-être partie des 43% des Français qui reconnaissent
entretenir une relation trop intense avec leur
smartphone. Ou bien des 61% des personnes qui consultent leur
téléphone moins de 5 minutes après le réveil. Ce dernier trait est notamment
trait similaire à ce que peuvent expérimenter les fumeurs avec la première
cigarette du jour.
Et après tout, c’est bien
« normal ». Les études prouvent désormais que sans accès aux
nouvelles technologies on peut déprimer. Dans une étude menée dès 2011, une
participante expliquait que passer une journée sans être connectée
équivalait à « se couper la main ».